La lâcheté du gouvernement espagnol n'est pas récompensée

Publié le par Veritas

L'Espagne n'a pas fini de payer la lâcheté de son Premier ministre face au terrorisme. L'information n'a pas été développée en France, mais elle fait grand bruit outre-Pyrénées : l'Espagne est toujours dans la ligne de mire d’Al-Qaida. Mais cette fois, plus question de revendiquer les territoires perdus en 1492 ou de fustiger la présence de troupes espagnoles en Iraq, mais celles stationnées en Afghanistan.

 

Al-Qaïda vient en effet de diffuser sur un site appelé La voix du Califat, une vidéo sur laquelle apparaît un homme encagoulé lisant un communiqué. L'avertissement si il s'adresse en priorité aux dirigeants autrichiens et allemands, voir mon article http://limes.over-blog.com/article-6015915.html, n'épargne pas l'Espagne : 

 

«Ne suivez pas l'exemple du gouvernement socialiste en Espagne, qui a trompé son peuple en retirant ses troupes d'Iraq pour envoyer 600 soldats en Afghanistan… Les pays d'Islam sont une même nation et le gouvernement espagnol, avec cet envoi de troupes, met de nouveau son pays en danger

 

Voilà l'Espagne prévenue. José-Luis Rodriguez Zapatéro a cru qu'en retirant précipitamment les troupes espagnoles d'Irak les terroristes d'Al-Qaïda lui en sauraient gré. Quelle erreur, quelle naïveté ! Tout comme le montre les lamentables négociations avec l'ETA, ce Premier ministre ne comprend rien à la nature du terrorisme. Et si par malheur, après un attentat en Espagne, il venait à retirer ses troupes d'Afghanistan il ne ferait qu'encourager de nouvelles revendications terroristes. Il s'agit d'un engrenage mortel pour n'importe quelle démocratie. Et on serait en droit de tenir pour responsable le Premier ministre espagnol qui par ses capitulations successives n'aura fait qu'inciter Al-Qaïda à frapper de nouveau l'Espagne.

 

Mais il ne serait pas le seul responsable. Les dizaines de milliers de manifestants qui ont défilé samedi dans les rues de Madrid pour protester contre la poursuite de la guerre en Irak, aux cris de "Non à la guerre" ou "Le peuple de Madrid avec le peuple d'Irak", et qui sont également d'accord pour que l'Espagne retire ses troupes d'Afghanistan ne peuvent qu'amener Al-Qaïda à penser que l'Espagne est décidément le maillon faible de l'Europe. Et un maillon faible...on lui tape dessus !

Publié dans L'esprit de Münich

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